Chaque année, c’est environ 3 000 femmes en France qui souffrent du cancer du col de l’utérus. Il s’agit de l’un des cancers avec l’incidence la plus forte chez la femme (12e en France et 4e à l’échelle mondiale). De même, il offre un bon pronostic aux patientes, soit un taux de survie à 5 ans de 63 % quand le dépistage est fait à temps. Peut-on mourir du cancer de l’utérus ? On vous dit tout ici.
Sommaire
Le cancer du col de l’utérus : une maladie causée par le virus HPV
Le facteur principal à la base du cancer du col de l’utérus est un agent pathogène au taux de contagion très élevé et qui se transmet juste par le contact sexuel. Ce virus est plus connu sous le nom de papillomavirus humain ou HPV.
4 femmes sur 5 ont déjà contracté le HPV au moins une fois au cours de leur existence. Dans 90 % des cas, l’infection est éliminée naturellement. Toutefois, chez 1 femme sur 10, le virus s’installe et provoque des lésions précancéreuses ou cancéreuses qui à un stade avancé entraineront le cancer.
Même si le papillomavirus humain est la cause principale de cette tumeur propre à la gent féminine, d’autres facteurs contribuent également au développement de ce mal. On pense notamment :
- au tabagisme ;
- le VIH ;
- une infection du col utérin par la chlamydia, le gonocoque ou le virus herpès simplex.
De manière générale, les symptômes du cancer de l’utérus apparaissent au même moment que les lésions cancéreuses. Ainsi, la patiente peut faire l’objet de saignements lors de rapports sexuels, en dehors de ses règles et même après la ménopause.
Les femmes peuvent-elles mourir du cancer du col de l’utérus ?
Malheureusement, le cancer du col utérin est une pathologie mortelle, bien qu’il offre un taux de survie important quand il est détecté à temps. De ce fait, quand les femmes prises en charge de manière précoce suivent les traitements recommandés (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie), elles ont un pronostic assez élevé. Leur taux de survie à 5 ans à la suite du dépistage est de 63 % en France et de 66% à l’échelle mondiale.
Quels sont les traitements et les mesures de prévention de cette maladie ?
Même s’il s’agit d’une tumeur meurtrière, on peut prévenir le cancer du col de l’utérus. Ainsi, de nombreuses mesures de préventions ont été déployées. Il s’agit essentiellement de la vaccination contre l’HPV. Comme pour de nombreuses maladies, les vaccins permettent de protéger la population. Dans ce cas, cette mesure aide à prévenir les légions précancéreuses chez la femme.
Le vaccin est conseillé chez les adolescentes dont l’âge est compris entre 11 et 14 ans et peut être administré jusqu’à 19 ans en rattrapage. Pour en savoir plus, renseignez-vous auprès d’un médecin. En effet, comme pour le coronavirus, il se peut qu’il y ait une liste d’attente pour le vaccin.
En plus de la vaccination, il est recommandé à chaque femme de faire un dépistage tous les trois ans par frottis dès l’âge de 25 ans. Ce dépistage est l’une des solutions les plus efficaces pour détecter la tumeur à un stade précoce et proposer le traitement adéquat.
Ainsi, lorsqu’une lésion précancéreuse est détectée, la femme subit une conisation, une petite chirurgie pour retirer la lésion. Quand les lésions précancéreuses sont importantes, le traitement consiste essentiellement à enlever une partie du col utérin. Pour une tumeur de plus de 4 cm, une radiothérapie est couplée avec une chimiothérapie pour un résultat plus efficace.
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